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Les bénéfices économiques du paillage pour les agriculteurs

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Le paillage consiste à recouvrir la terre avec une matière naturelle, qui la protège des intempéries et maintient l’humidité au niveau des racines des végétaux. Ceux-ci sont, de fait, hydratés en continu et nécessitent moins de désherbage, puisque les mauvaises herbes n’ont plus accès à la lumière du soleil, bloquée par le paillis. Cette technique présente ainsi plusieurs avantages financiers pour les agriculteurs.

Quels sont les effets du paillage ?

Pailler le sol signifie le recouvrir avec un matériau d’origine organique ou non, afin de le protéger contre les intempéries, les mauvaises herbes et les insectes. Ce procédé se révèle assez facile à mettre en place : il suffit de bien nettoyer la terre au niveau des racines des planes, pour éviter que les adventices et autres plantes indésirables se développent, d’arroser abondamment, puis d’appliquer une couche de paillis d’environ 7 centimètres d’épaisseur. Ce dernier se compose souvent d’écorces d’arbres, de pin ou de chêne, mais il peut aussi s’agir de feuilles mortes, de coques de fèves de cacao, de lin, de chanvre ou même de papier journal. 

Paillage pour les fraises
Quatre types de paillage pour le jardin : copeaux de lin, écorces, pouzzolane et toile de paillage verte sur sol préparé.

Cette méthode permet de maintenir l’humidité au niveau de la terre, ce qui réduit considérablement le besoin d’arrosage. De plus, les plantes indésirables comme les adventices ont beaucoup plus de mal à pousser dans la mesure où elles n’ont plus accès à la lumière, bloquée par la couche de paillis. Durant l’hiver, celle-ci protège les racines contre le gel et en été, contre les grosses chaleurs. Le paillage comporte donc de nombreux avantages, qui se répercutent sur le plan financier.

Pieds de tomate protégés par du paillis de foin.
Pied de fraisier qui est protégé par du paillis de foin

Avantages économiques du paillage

Le paillage possède plusieurs atouts, à commencer par la diminution du besoin d’arroser les cultures. Un sol paillé retient l’eau de pluie et la transpiration des plantes au niveau de la terre, ce qui garantit de réaliser des économies d’eau considérables sur le long terme. On estime que cette méthode permettrait de réduire l’arrosage de 40 % en été. De plus, la couche de paillis protège les racines des intempéries, comme les fortes pluies, les orages ou le gel, ce qui limite les pertes habituellement induites par les aléas météorologiques.

Par ailleurs, dans la mesure où le paillis empêche les mauvaises herbes de se développer en bloquant les rayons du soleil, il participe également à abaisser les frais liés à l’achat d’herbicides. Ainsi, entre la réduction du besoin d’arrosage et d’épandage de produits chimiques, le fait de pailler le sol diminue les coûts de main-d’œuvre. En effet, les agriculteurs n’ont plus à désherber manuellement, ni à utiliser autant d’herbicides, ni à arroser aussi souvent qu’avant, ce qui leur permet de gagner du temps et de l’argent.

Enfin, le paillage contribue, in fine, à obtenir des plantes de meilleure qualité. La décomposition de matière au niveau de la terre l’enrichit en minéraux, ce qui réduit également les besoins en engrais et amendements. De ce fait, un sol plus concentré en nutriments et moins pollué par les herbicides implique des cultures moins nocives pour la santé et l’environnement, plus saines et souvent dotées d’un meilleur goût. Tous ces arguments peuvent augmenter la valeur marchande finale des produits. 

Champ de fraisiers protégé par un film de paillage et les allées qui délimitent les plants sont recouvertes de foin.
Jeunes plants cultivés sous paillage naturel de paille avec un système d'irrigation en goutte-à-goutte dans une serre.

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